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Startseite Urgent Actions 2023 06 Teachers Union leader get death threats
UA 054/23
Angola
Abgeschlossen am 31. Juli 2023

Un dirigeant syndical du secteur de l’enseignement reçoit des menaces de mort

AI-Index: AFR 12/6850/2023

Le 27 février, le Syndicat national des enseignants du supérieur (SINPES) en Angola a entamé une grève afin de réclamer de meilleures conditions de travail et la concrétisation des engagements pris par le gouvernement. Depuis le début de la grève, les responsables du SINPES - notamment le secrétaire général, Eduardo Peres Alberto, - et leurs proches ont été menacés de mort. Le 25 avril, la fille d’Eduardo Peres Alberto a été agressée dans la rue par des hommes non identifiés qui ont utilisé une substance chimique toxique contre elle. Les autorités angolaises doivent mener dans les meilleurs délais une enquête approfondie, impartiale, indépendante, transparente et efficace sur cette agression et ces menaces de mort, et veiller à ce que le droit des responsables de se syndiquer et de faire grève soit protégé.

COMPLÉMENT D’INFORMATION

Eduardo Peres Alberto est le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du supérieur (SINPES) depuis 2012. Il est titulaire d'une maîtrise d’histoire et d'une licence de sciences politiques. Il est l'un des principaux acteurs de la grève des enseignant·e·s du supérieur, qui a débuté le 27 février.

Le SINPES s'est d’abord mis en grève en novembre 2021 et la mobilisation a débouché sur la signature d'un «protocole d'accord» entre le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation (MESCTI) et le SINPES.

Le gouvernement n'a pas tenu ses promesses et, après délibération au sein de son Assemblée générale, le Syndicat des enseignants du supérieur a décidé de reprendre la grève en janvier 2022. Elle a duré trois mois. Cette même grève a été interrompue et a repris plusieurs fois au cours de l'année, pour des périodes plus courtes durant quelques jours, en avril, octobre et novembre 2022. Pendant cette période, les négociations avec le gouvernement n'ont semble-t-il pas abouti à des solutions aux problèmes soulevés par le syndicat, ce qui a mené à la reprise de la grève le 27 février 2023. Cela fait désormais trois mois que la grève dure et que les cours dans les établissements publics d'enseignement supérieur ont pris fin.

La grève des personnels de l'enseignement supérieur a encouragé les étudiant·e·s du secteur public, avec à leur tête le mouvement étudiant MEA, à organiser des manifestations contre les frais de scolarité et à demander au gouvernement de sortir de l’impasse avec les enseignants, de sorte que les cours puissent reprendre. Certaines de ces manifestations ont été réprimées par la police.

Les manifestations pacifiques et autres formes de protestation sont réprimées en Angola, ce qui donne souvent lieu à des arrestations arbitraires, des actes de torture, des menaces et des manœuvres d’intimidation visant des opposant·e·s.

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Messages

1.

Since the beginning of the higher education teachers strike in Angola, on the 27th of February, union leaders have received constant death threats. Join us in demanding that authorities investigate all reports made by the union and ensure that teachers are protected. [Link to UA] #Angolateacherstrike #Protectheprotest @jlprdeangola

2.

Since March 28, the secretary of the higher education teacher’s union, Eduardo Peres Alberto, and his family have been receiving text messages from unidentified people promising to kill his daughter if he does not stop the strike. Join us in demanding that the authorities protect secretary general Eduardo Peres Alberto and his family and ensure their safety and security. [LINK TO THE UA] #Angolateacherstrike #Protectheprotest @jrprdeangola

3.

After several death threats and 2 break-ins to his home, the higher education teachers’ union leader, Eduardo Peres Alberto, on April 25, his 29-year-old daughter, Maria Peres Alberto, was attacked by unknown persons on the public road, who released a toxic chemical that led to a 17-day hospital stay. Please join us in demanding a prompt, thorough, impartial, independent and effective investigation into this case and the protection of Eduardo Peres Alberto and his family. [LINK TO THE UA] #Angolateacherstrike #Protectheprotest @jrprdeangola

4.

Maria Peres Alberto, daughter of the secretary general of the higher education teacher’s union in Angola, despite being hospitalized, continued to receive death threats that forced her to interrupt hospital treatment. Join us in demanding that the authorities create conditions for her safety and security and that of the striking higher education teachers' union leaders. [LINK TO THE UA] #Angolateacherstrike #Protectheprotest @jrprdeangola

5.

Protest is a human right. Article 51 (first line) of the Angolan Constitution, guarantees workers the right to strike. Nobody should experience death threats for peacefully exercising their rights. Join us in demanding that the Angolan authorities guarantee the safety and security of higher education teachers' union leaders. [LINK TO THE UA] #Angolateacherstrike #Protectheprotest @jrprdeangola

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