03.12.2020: Update
We wanted to share a quick update as we have received information from our local partner that a decision was expected shortly that could have had a devastating impact on the fate of the Children’s hospice and as a result on the children that benefit from crucial care. Unexpectedly, this decision has been postponed until 14 December, which we believe could be a result of the international pressure created by this UA.
At the moment, we are gathering additional information about this proceeding and its legal implications, but considering we seem to be having a positive impact, we would encourage you to step up your efforts in support of Volha and the hospice ahead of 14 December.
Thank you so much for your continued support!
Un centre de soins palliatifs pour enfants est menacé et sa directrice harcelée
Les autorités ont pris pour cible Volha Vialichka, directrice du centre de soins palliatifs pour enfants de Hrodna (Bélarus), qui a officié en tant qu’observatrice indépendante lors des élections présidentielles d’août - dont les résultats sont contestés -, et qui a tenu en public des propos critiques à l’égard des autorités. Le centre de soins palliatifs de Hrodna, qui prodigue des soins essentiels à des enfants malades en phase terminale, risque désormais de devoir fermer ses portes en raison du harcèlement visant sa directrice.
COMPLÉMENT D’INFORMATION
Le harcèlement visant Volha Vialichka et le fait que le centre de soins palliatifs pour enfants qu’elle dirige à Hrodna soit aussi pris pour cible ont pour contexte la forte détérioration de la situation des droits humains au Bélarus. Des manifestations pacifiques de masse se sont tenues durant la campagne électorale et après l’élection présidentielle du 9 août, notamment pour protester contre les résultats officiels de cette dernière, largement contestés. Tout au long de ce mouvement, les autorités ont mené une campagne de plus en plus hostile face à l’opposition et aux autres opinions divergentes. Des milliers de personnes ont été arrêtées de manière arbitraire par des policiers. Une grande majorité de ces personnes étaient des manifestant·e·s ou des passant·e·s pacifiques, et de nombreuses autres ont été appréhendées par des hommes masqués vêtus en civil dans des circonstances s’apparentant à des enlèvements. Amnesty International demande la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées pour avoir exercé leur droit à la liberté de réunion pacifique et d’expression, et la fin de toutes les autres violations des droits humains, notamment la dispersion de rassemblements pacifiques, les arrestations de masse, et les mauvais traitements et actes de torture généralisés infligés aux détenu·e·s (voir: https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/08/belarus-mounting-evidence-of-a-campaign-of-widespread-torture-of-peaceful-protesters/).